Portrait imaginaire d’Homère.
Œuvre romaine d’époque impériale (IIe s. ap. J.-C. ?) découverte dans un mur du palais Caetani, à Rome.
Marbre du mont Pentélique, Athènes.
Les traits d’Homère, l’auteur de l’Iliade et de l’Odyssée, ne sont pas connus. L’existence même, vers le VIIIe siècle avant J.-C. du conteur pauvre, vieux et aveugle selon la tradition, n’étant peut-être que le fruit d’un imaginaire collectif.
Le maintien de la tête indique la position assise de l’image en pied originale créée dans la première moitié du IIe siècle avant J.-C., dans la mouvance des créations pergaméniennes aux accents volontiers baroques. Le front ceint d’un bandeau le distinguant du commun, la fixité du regard largement ouvert révélant la cécité des yeux morts, ce visage présente à travers un vocabulaire pourtant réaliste le portrait idéal du vieil aède inspiré des dieux. La tête est recollée au cou.
Ancienne collection du cardinal Alexandre Albani, acquis en 1733 par Clément XII pour le musée du Capitole à Rome.
Saisie napoléonienne en 1797, en application du traité de Tolentino.
Après négociation, cession par Pie VII à Louis XVIII en 1815 en échange du portrait de Napoléon par Canova.
Inventaire MR 530 (no usuel Ma 440).
Homer
Pentelic marble. Roman, 2nd century CE.Inv. No. MR 530 (Ma 440).Paris, Louvre MuseumPhoto by Sergey Sosnovskiy
Homer.
Pentelic marble. Roman, 2nd century CE.
Inv. No. MR 530 (Ma 440).
Paris, Louvre Museum.
Private collection, Albani.
Origin:
Found in a wall of Caetani Palace at Rome, 1704. Acquired in 1733 by Pope Clement XII from the Albani collection for the Capitoline museum. In 1797 taken to Paris by Napoleon. In 1815 give to Louis XVIII by Pope Pius VII in exchange for portrait of Napoleon by Canova.
Description:
Portrait imaginaire d’Homère.
Œuvre romaine d’époque impériale (IIe s. ap. J.-C. ?) découverte dans un mur du palais Caetani, à Rome.
Marbre du mont Pentélique, Athènes.
Les traits d’Homère, l’auteur de l’Iliade et de l’Odyssée, ne sont pas connus. L’existence même, vers le VIIIe siècle avant J.-C. du conteur pauvre, vieux et aveugle selon la tradition, n’étant peut-être que le fruit d’un imaginaire collectif.
Le maintien de la tête indique la position assise de l’image en pied originale créée dans la première moitié du IIe siècle avant J.-C., dans la mouvance des créations pergaméniennes aux accents volontiers baroques. Le front ceint d’un bandeau le distinguant du commun, la fixité du regard largement ouvert révélant la cécité des yeux morts, ce visage présente à travers un vocabulaire pourtant réaliste le portrait idéal du vieil aède inspiré des dieux. La tête est recollée au cou.
Ancienne collection du cardinal Alexandre Albani, acquis en 1733 par Clément XII pour le musée du Capitole à Rome.
Saisie napoléonienne en 1797, en application du traité de Tolentino.
Après négociation, cession par Pie VII à Louis XVIII en 1815 en échange du portrait de Napoléon par Canova.
Inventaire MR 530 (no usuel Ma 440).