Portrait of Marcus Porcius Cato Uticensis?
Copenhagen, New Carlsberg Glyptotek
(København, Ny Carlsberg Glyptotek).
Romain. Tête de marbre. I.N. 1944. Achetée en 1902 dans le commerce romain des oeuvres d’art par l’entremise d’Arndt.
H. 0,32. Marbre blanc. Le nez et les bords des oreilles sont écornés. Par ailleurs, une brisure au bas du cou et quelques petites lésions de la surface, en particulier dans les cheveux sur le front. Le cou est taillé pour être placé sur une statue.
On trouve un excellent portrait du même homme aux Offices et quelque peu différent à Naples (Hekler, Bildniskunst 146). p.43 Le fait que le buste florentin a été désigné sous le nom de Cicéron pendant la Renaissance explique l’existence de quelques imitations modernes (Festschrift Wölfflin 1924, p. 148. Münch. Jahrb. N. F. 12, 1937-38, p. 180. Vessberg, Studien p. 236). Par le caractère de leur exécution, ces têtes antiques appartiennent toutes à la période ancienne de l’Empire. Bien que la désignation « Cicéron » se soit avérée insoutenable, elle comporte cependant une appréciation exacte de la datation du type du portrait original. Toutefois, d’un point de vue artistique, celui-ci est plus apparenté aux portraits de César qu’à ceux de Cicéron — et surtout au portrait récemment découvert de Caton (Acta Arch. 18, 1947, p. 118 sqq. pl. 1-2. Mon. Piot 43, 1949, p. 71 sqq., pl. 8. Festschrift Schweitzer 1954 p. 334 sqq). Par ailleurs, comme Arndt le fit déjà remarquer, il y a une assez forte ressemblance avec le dit « Corbulo » dont Ed. Schmidt a révisé la dénomination et la datation (103. Berl. Wpr. p. 15 sqq. Voir plus haut p. 13).
Ce portrait paraît appartenir aux derniers « Républicains », mais il nous manque jusqu’ici un point de repère sûr pour lui donner un nom. Par pure suggestion, puisque celui qui a été immortalisé a été associé à Cicéron, on pourrait attirer l’attention sur le fait que d’après son temps et son type, il pourrait parfaitement représenter son célèbre correspondant Atticus. On peut s’attendre à trouver des portraits de lui dans la période ancienne de l’Empire pour la bonne raison que, par sa fille, il devint l’arrière-grand-père de Drusus, le fils de Tibère. Il existe un magnifique portrait de la mère de Drusus, Vipsania à Leptis Magna (Africa Italiana 8, 1940-41, p. 67 sq.).
Cat. 571. Billedtavler XXXXV. Rev. Arch. 1932, II, p. 47. Vessberg, Studien p. 235, pl. 81, 1-2. Acta Arch. 12, 1941, p. 38; 13, 1942, p. 196. Schweitzer, Bildniskunst p. 39. Buschor, Hell. Bildn. p. 53, 54, 61; fig. 56. Gnomon 22, 1950, p. 325. Nederlands Kunsthist. Jaarboek 5, 1954, p. 176. Arte Antica e Moderna, Bologna, 6, 1959, p. 138. Boll. d ’Arte 1961 p. 10.
Text of title: museum inscription to the sculpture, 2008.
© 1973. Text od description: V. Poulsen. Les portraits romains. Vol. I. République et dynastie Julienne.
Copenhague, Ny Carlsberg Glyptotek, 1973, pp. 42—43, cat. no. 3.